1) Motion de la
délégation de Neuilly-sur-Marne
Dans le cadre de la
transparence du fonctionnement de l’administration de l’Education
Nationale les DDEN demandent le maintien du conseil National de
l’Evaluation du suivi scolaire (CNESCO) contrairement à l’annonce
du ministre BLANQUER évoquant sa suppression.
Adoptée à l'unanimité
Adoptée à l'unanimité
2)
Motion de Gagny –Villemomble : Scolarisation de tous les
enfants
Adoptée En France,
l’instruction est obligatoire pour les enfants des deux sexes,
français et étrangers entre 6 et 16 ans (et bientôt de 3 à 16
ans).
Cette instruction
obligatoire est assurée prioritairement dans les écoles ou
établissements spécialisés des communes de résidence.
Quel que soit leur profil
(enfants en situation de handicaps, enfants hébergés, enfants du
voyage, enfants sans papier, …), tous les élèves doivent avoir
accès à l'école et pouvoir être scolarisés dans leur ville de
résidence.
La délégation de
Gagny/Villemomble a été confrontée à la rentrée 2018 à une
situation des refus de scolarisation par une ville. Le défenseur des
droits à indiqué que ce n'était pas la seule situation sur le
département. Le Préfet et le Dasen, informés par les DDEN,
sont intervenus pour faire respecter la loi.
C'est pourquoi, l'assemblée générale, réuni ce jour, appelle l'Union Départementale et les collègues de Seine-Saint-Denis, à la vigilance. Elle propose à chaque collègue de s'informer auprès des écoles pour savoir si dans leur commune, des enfants n’ont pas accès à l’école ou si des enfants sont inscrits sur leur commune faute de ne pouvoir le faire dans celle où ils résident.
C'est pourquoi, l'assemblée générale, réuni ce jour, appelle l'Union Départementale et les collègues de Seine-Saint-Denis, à la vigilance. Elle propose à chaque collègue de s'informer auprès des écoles pour savoir si dans leur commune, des enfants n’ont pas accès à l’école ou si des enfants sont inscrits sur leur commune faute de ne pouvoir le faire dans celle où ils résident.
Adoptée à l'unanimité
3)
Motion présentée par la délégation
de Sevran : défense de la loi de 1905
Les
DDEN de Seine-Saint-Denis tiennent à exprimer leur inquiétude
devant les déclarations de la Présidence de la République se
proposant de réviser la loi de 1905 pour « réparer les liens
brisés entre l’Etat et les Eglises ».
Ils
rappellent l’attachement de toujours des DDEN à la laïcité des
institutions de la République, singulièrement de l’Ecole publique
qu’ils ont mission de défendre et de promouvoir.
La
stricte Séparation des Eglises et de l’Etat institutionnalisée
par la loi de 1905, garante de la liberté de conscience de tous les
citoyens, est un des piliers fondamentaux des droits de l’homme et
des libertés démocratiques.
Ayant
pris connaissance que deux appels d’organisations et d’Associations
regroupant la quasi-totalité des forces laïques ont été lancées
contre la révision de la loi de 1905, les DDEN de Seine-Saint-Denis
proposent le rassemblement de tous, dans l’unité, sur l’exigence
commune d’empêcher toute révision de la loi de 1905, ce compromis
historique qui a fait de la France une République laïque.
Adoptée à l'unanimité
4)
Motion présentée par la délégation de Sevran
L’Assemblée
Générale annuelle des DDEN de Seine-Saint-Denis a constaté de
réelles difficultés pour des Municipalités d’assumer
pleinement leurs responsabilités dans les domaines de la Sécurité,
l’hygiène, l’entretien, l’équipement, la restauration, les
réhabilitations et constructions scolaires… Les
insuffisances constatées impactent les conditions de vie scolaire
offerte aux élèves et aux personnels dans l’Ecole de la
République.
Elle
rappelle que si ces missions incombent aux municipalités,
l’institution scolaire est nationale et placée sous la
responsabilité de l’Etat (Préfets, DASEN, Recteurs).
Dans
ces conditions, l’AG des DDEN demande à la Préfecture
d’entreprendre un audit de l’état des écoles publiques de
Seine-Saint-Denis sur la base des normes imposables à toutes les
écoles de la Nation. Elle demande aux autorités de l’Etat
d’apporter toutes les aides nécessaires aux Municipalités pour
accomplir leurs missions.
L’Union
départementale des DDEN soutient et soutiendra toutes les
délégations qui travaillent dans ce sens, en toute indépendance,
sur la base des rapports de visites d’école et des relevés des
comptes rendus des conseils d’Ecole.
Adoptée à l'unanimité (après ajout de "sur la base des rapports de visites d'école" au dernier paragraphe)
Adoptée à l'unanimité (après ajout de "sur la base des rapports de visites d'école" au dernier paragraphe)
5) Motion
proposée par la délégation de Tremblay : Mise
en adéquation des locaux nécessaires avec les dispositifs de lutte
contre les inégalités
Dans
son programme électoral, le Président de la République écrivait
"les
élèves sont trop souvent les oubliés des réformes de notre
Education Nationale. Notre principal objectif, celui qui doit
présider
à toute décision,
c’est donc avant tout la
réussite et l’épanouissement de chaque élève".
Parmi les mesures annoncées, deux intéressaient particulièrement
notre département : le dédoublement des classes de CP et CE1 en REP
et REP+ et la scolarisation obligatoire des enfants dès trois ans.
La vocation de ces deux mesures étant de réduire les inégalités
scolaires pour la première et « les
inégalités face au langage » pour la seconde.
Comment l'Etat a
agi et va agir à la rentrée scolaire 2019 pour la mise en place de
ces mesures : SEUL !
Or
l'organisation scolaire du premier degré est composée de deux
opérateurs : le Ministère qui apporte les moyens d'Education et les
collectivités locales qui fournissent les locaux, l'équipement et
le personnel de service. La conséquence inévitable de ce
jacobinisme est la pénurie de locaux!
Dans le 93, à
la rentrée 2018 seulement 65% des enfants de REP+ et 63% en REP
bénéficient d'un vrai dédoublement, les autres enfants vivent en
classe entière la coéducation. Pour les CE en REP+, la
situation est encore pire puisque seul 31% bénéficie d'un vrai
dédoublement.
Pour
l'obligation scolaire dès 3 ans la situation est la même. Le
Ministère dans son étude d'impact prend bien en compte, parmi les
locaux, les classes qui existent le plus souvent, mais ignore que les
enfants de 3 ans font la sieste et qu'un nombre significatif d'entre
eux ne venait pas l'après midi. D'ou cette fois-ci une double
difficulté : une insuffisance de locaux et la difficulté
d'organiser la sieste avec des enfants qui, demi-pensionnaires,
seront déjà couchés quand les enfants externes arriveront dans le
dortoir.
Aussi les DDEN
considèrent que les conditions nécessaires à la "réussite
et l’épanouissement de chaque élève" ne sont pas
remplies; aussi ils demandent :
Que
l'Etat donne aux collectivités locales les moyens de financer les
locaux supplémentaires que nécessitent ces deux dispositifs.
Que
l'Etat et son Administration prennent en compte dans ses actions pour
réduire les inégalités, les conditions réelles de vie des enfants
dans les écoles.
Que
Monsieur le Préfet inscrive parmi les dépenses prioritaires
qu'il peut subventionner dans le cadre de la dotation de soutien à
l’investissement local et de la dotation politique de la ville, les
investissements urgents que nécessitent ces deux dispositifs pour
une application conforme à leur objectif.
Adoptée à l'unanimité
Adoptée à l'unanimité
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