L’Union des DDEN de la Seine-Saint -Denis a été informée par les Délégués Départementaux de l’Éducation Nationale de Sevran, de Saint-Ouen et d’autres communes du département, de la situation très difficile que connaissent les écoles publiques déstabilisées par les incidents graves qui se sont produits dans plusieurs quartiers.
Au-delà des questions de sécurité qui sont du ressort des services de la Police nationale, du Préfet et du Maire, il est indispensable de tout faire pour préserver les établissements scolaires qui doivent rester de véritables « territoires inviolables », des sanctuaires de calme et de sérénité, pour que les enseignants puissent continuer à instruire les enfants.
L’Union départementale des DDEN juge, en particulier, avec les DDEN de Sevran, que le survol des écoles par un hélicoptère, toute la journée, peut avoir plus d’inconvénients que d’avantages. Si son efficacité est discutable, le traumatisme qu’il nourrit chez les élèves et les personnels ne l’est pas. La présence discrète, aux abords des écoles Montaigne et François Villon, de brigades de sécurité, constituées par les autorités de l’Éducation nationale sous la responsabilité d’un Inspecteur d’Académie, a permis de rassurer les élèves, les familles et les personnels sans aboutir à la présence de forces policières et militaires dans les écoles .
L’Union départementale des DDEN soutient tous les DDEN, les personnels et les parents qui se sont mis au service des écoles pour contribuer à ce qu’elles conservent au maximum leur caractère de lieu d’enseignement.
Une de ses missions premières étant de veiller à la SÉCURITÉ des élèves dans et aux abords de l’école, l’union départementale des DDEN de la Seine-Saint -Denis demande à ce que solennellement à ce que celle-ci soit assurée pleinement et sans délais.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire