Avant notre de débuter nos travaux d'assemblée générale , nous avons planter un « Favier ou Févier d’Amérique doré » Gleditsia triacanthos 'Sunburst'
Discours de notre collègue , Jean Pierre Maljean, président de la délégation |
Monsieur le Maire,
Monsieur
le Président,
Chers
Collègues,
Vous
allez avoir à planter un arbre, cela semble commun, mais cet arbre n’est pas
comme les autres, il
est et sera un symbole.
Le
symbole de la laïcité, une des valeurs de notre Nation au même titre que notre
trilogie « Liberté, Egalité, Fraternité ».
Cet
arbre rappellera à tous que la République assure la liberté de conscience,
qu’elle respecte toutes les croyances, que chacun est libre de croire ou de ne
pas croire.
La République si elle garantit le libre exercice des cultes, elle
n’en reconnait, n’en salarie ni n’en subventionne aucun. L’Etat
et les religions sont séparés.
Je
rappellerai que l’instruction est obligatoire et que l’organisation de
l’enseignement public est gratuit et laïque à tous les degrés, et que c’est un
devoir de l’Etat.
Donc
cet arbre que nous allons planter, quel est ’il et quelles sont ses
caractéristiques.
Je vous ferai l’impasse sur son nom savant qui
souvent est compliqué à prononcer.
Il
s’agit tout simplement d’un « Favier d’Amérique doré ».
Il
est originaire d’Amérique du nord, plus simplement du Canada.
Ses
principales utilisations ont un des caractères intéressants à savoir qu’en
dehors de son port ornemental, ses fleurs de couleur blanche ont des qualités
médicinales et comestibles.
Le
tronc porte une écorce lisse, brun clair avec des reflets argents qui
deviennent brun foncé avec l’âge.
Sa
hauteur varie de 10 à 25 m.
Ses
racines ont des vertus écologiques, en effet elles contiennent des rhizobiums,
bactéries symbiotiques qui permettent à l’arbre de fixer l’azote atmosphérique.
Nous
avons la betterave ou la canne à sucre, pour les indiens cherokees le févier
doré était une source de sucre.
Je
conclurai ces quelques mots en lui souhaitant bonne
pousse et longue vie d’ambassadeur de la laïcité.
Jean-Pierre Maljean
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire