La semaine dernière, lors de
notre assemblée générale, nous avions eu le plaisir d'accueillir la Présidente
de l'union départementale des DDEN du Val de Marne.
Ce samedi, nous avons répondu à son invitation d'assister à leur AG et nous avons
été heureux d’y participer.
Nous avons apprécié le discours
d’introduction de Mylène Rossignol qui
après avoir rappelé « l’impartialité et l’indépendance du DDEN »
(plutôt que neutralité) a fait un historique de la fédération nationale des DDEN.
Cette année est l’année
du 100ème congrès bien que le premier congrès eut lieu en 1907 au sein de la ligue de l’enseignement
public.
Dans un exposé très humaniste et
avec beaucoup de sensibilité mais également de conviction, Madame Laporte l’Inspectrice Académique du Val de Marne ,
souhaite que tout soit mis en œuvre pour que l’école résiste aux intérêts particuliers, à l’individualisme, à l'égoïsme. Elle explique qu'il ne faut pas
que les rythmes scolaires paralysent et
mettent à mal cette réforme de refondation de l'école. Elle rappelle que nous
avons une responsabilité collective pour
que le lien de confiance entre la
société et son école soit restauré. On
ne doit pas céder au pessimiste. Elle pense que si nous n'arrivons pas à
reconstruire cette école maintenant (école qui avait été mise à mal), nous
passons à côté d'une chance historique.
Elle souligne notre rôle de
médiateur. Elle explique que le DDEN
dans les conseils d’école fait entrer une vision impartiale pour
permettre de garder à l’esprit l’intérêt général et les valeurs de l’école
publique et laïque.
Le rapport moral posait la
question de savoir ce que penserait Diderot aux valeurs émancipatrices de
l’enseignement et la définition de l’OCDE sur l’instruction aujourd’hui ?
Les commissions, enquête
départementale sur la scolarisation des enfants porteurs d’handicap, synthèse
des visites d’école, et celle des écoles fleuries ont présenté la synthèse de
leur travaux.
Un directeur d'école du Maine et
Loire (action parrainage entres des écoles du 94 et des écoles de ce
département) nous a fait un rapide descriptif de la situation de l’école
publique dans son département. L'École Publique y est en concurrence avec
l’école privée. Il explique qu’alors que vient d'ouvrir le premier lycée
public, il n'y a aucun collège public. Les jeunes sont donc obligés de passer
par le privé. Guy Georges, présent, a expliqué que cette situation était inacceptable
et que l'état (Ministre de l'éducation et premier ministre a été prévenu a
plusieurs reprises
Les échanges sur la
refondation de l’école ont été nombreux et courtois
Merci à l’Union Départementale du Val de Marne pour leur
accueil.
Nous avons proposé d'instaurer des contacts réguliers entre nos unions afin d'échanger
sur nos pratiques.
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