jeudi 15 septembre 2011

Les DDEN exposent à Aubervilliers

L’équipe de l’union locale des DDEN d’Aubervilliers tiendra un stand pour présenter  les actions écoles fleuries par et pour l’enfant

au parc ELI LOTAR (le long du canal)
à Aubervilliers 
le samedi 24 septembre
 dans le cadre de la journée « CULTURES AUX JARDINS ». (Association loi 1901)

Pour en savoir plus sur le programme de cet après-midi là, voir le site de la ville d’Aubervilliers

samedi 3 septembre 2011

Réussir l'intégration du handicap


Au lendemain de la deuxième Conférence nationale du handicap, constatant que «les acquis de la "loi Handicap" sont détricotés méthodiquement par le gouvernement», la Fédération des Apajh lance sur Mediapart un appel «à repenser la place du handicap dans la société».
En cliquant sur ce lien, vous pouvez accéder à la pétition que nous vous invitons à signer.

mercredi 31 août 2011

Les rythmes scolaires



Jacques Le Goff, Professeur de droit public à la Faculté de droit de Brest.enseigne le Droit du travail, les Libertés publiques, les Politiques sociales et la Philosophie du droit. 


 Il écrit dans "Ouest France le 31 août 2011 un article :" Rythmes scolaires : l'enfant d'abord "  que je vous invite à lire: 



 L'organisation du temps scolaire n'est pas prioritairement conçue en fonction des élèves. » Ce constat de la Cour des comptes, en mai 2010, rejoignait la conclusion affligée de l'Académie de médecine : « L'enfant n'est pas au centre de la réflexion. ... lire la suite 



lundi 29 août 2011

Conférence-débat : Qu'est-ce la laïcité?



Cette conférence-débat est organisée avec :
Voici le plan pour se rendre le vendredi 7 octobre à l'espace Jacques Prévert à Aulnay-sous-Bois

dimanche 17 juillet 2011

Les livrets de la Laïcité





Un ensemble de documents destinés à présenter la Laïcité : un outil d’une grande pertinence pour les enseignants et futurs enseignants, comme pour tous les citoyens ou élus qui s’intéressent à ce sujet.


Par le Centre Départemental d'Etude d'Education Permanente



Ces livrets proposent un ensemble de documents destinés à présenter la Laïcité en 4 chapitres.



Au sommaire :
- Comprendre ce qu’est la laïcité
- La laïcité au quotidien
- Limites et remises en cause
- Éduquer à la laïcité
- Conclusion (par Henri Pena Ruiz)
et plusieurs annexes ...
La conclusion élargit la réflexion aux autres formes d'organisation du vivre ensemble, autres formes des rapports du pouvoir temporel et du pouvoir religieux, met en valeur la dimension universelle de la Laïcité et la nécessité de la vigilance ou du combat pour la conserver.


... à consulter sans modération  ...  à télécharger sur le site du Centre départemental d'étude et d'éducation permanente








mercredi 6 juillet 2011

Résolution générale du Congrès d’Angers




Réunis pour leur 97ème Congrès national à Angers le 18 juin 2011, les délégués départementaux de l’Education Nationale réaffirment leur totale adhésion aux valeurs de la République et au principe de laïcité inscrit dans notre constitution et dans la loi de 1905, loi de séparation des églises et de l'Etat.


L’Ecole laïque, fondement de la République, est seule garante de la formation de citoyens pouvant construire une société ouverte respectueuse de la diversité.
Les DDEN réaffirment leur volonté de défendre cette École Publique la seule capable d’instituer l’esprit de citoyenneté et de solidarité nécessaire à l’épanouissement de la démocratie et la seule capable de garantir la justice sociale.
L’enseignement public, laïque et gratuit est, à tous les degrés, un devoir de l’Etat.
Les DDEN dénoncent donc :
-  Le démantèlement du service public d’éducation
-  Les fermetures de classes
-  La suppression des RASED
-  La non formation des enseignants
-  La semaine de 4 jours
Les DDEN refusent la parité instaurée avec les écoles privées et le détournement de fonds publics à leur profit.
Ils exigent :
-  L’abrogation de la loi Carle
-  Une volonté politique en faveur de l’Ecole Publique lui permettant d’assurer la réussite de tous les élèves
-  Le retour à une formation initiale et continue indispensable et nécessaire des enseignants
-  L’école obligatoire à partir de 3 ans et un droit à la scolarisation à 2 ans
-  Une réorganisation du temps scolaire en fonction du seul intérêt de l’enfant, dans un cadrage national
-  Un véritable service de santé scolaire
-  Des personnels qualifiés pour permettre l’aide à une scolarisation de qualité des enfants en situation de handicap à l’école primaire
Les DDEN s’engagent à poursuivre activement leur mission de défense et d’amélioration de l’Ecole de la République dans l’intérêt exclusif de ses élèves.

lundi 4 juillet 2011

Les DDEN reçus à l'inspection acédémique

Vendredi 1er juillet Daniel Auverlot Inspecteur académique a réuni des délégués départementaux de l’éducation nationale dans les locaux de l’inspection académique, pour leur présenter l’état du système éducatif dans le département, en présence de  Monsieur Mahieux.

Vous pouvez voir la présentation en cliquant sur le lien ci-dessous. Sur ce diaporama, cliquez sur la page présentée pour passer à l'image suivante.
http://dden.93.free.fr/flash/2011-07-01/

Au cours de la présentation, il a répondu à toutes les questions traduisant nos inquiétudes sur la scolarisation des enfants porteurs d’handicap, sur les effectifs à la rentrée, sur la grande difficulté scolaire et les RASED.

Les rythmes scolaires

Le rapport du comité de pilotage sur la réforme des rythmes scolaires doit-être remis à Luc Chatel le 4 juillet à 15h.

Voici  les grandes lignes de ce que pourraient être les recommandations du rapport.que vous pouvez-lire dans son intégralité sur le site  de média-éducation

Primaire : le retour à la semaine de 4 jours et demi au lieu de la semaine de 4 jours mise en place par Xavier Darcos.

Vacances : le comité recommande une alternance régulière de vacances et de périodes travaillées.  Le rapport recommande 14 semaines de congés dans l'année dont 6 semaines de vacances d'été (au lieu de 8). Les vacances de la Toussaint devraient être augmentées de deux jours.

Journée de l'élève : Le rapport encadre la journée de l'élève. il recommande 1h30 de pause repas et des horaires de cours ne pouvant pas dépasser 5 heures au primaire, 6ème et 5ème et 6 heures en 4ème et 3ème.

Accompagnement éducatif : Ce nouvel emploi du temps libère du temps pour la mise en place d'un temps "d'accompagnement éducatif" de 2 heures jusqu'en 5ème et d'1h30 en 3ème et 4ème. L'idée c'est que ce temps soit utilisé pour faire les devoirs.

Quelle mise en place ? Des recommandations aux actes, Luc Chatel devra tenir compte de contraintes réelles. La plus important c'est la modification des conditions de travail des enseignants. On voit mal de quelle marge de négociation il peut disposer pour l'accompagnement éducatif et pour la réduction des congés d'été. Le candidat Sarkozy est-il prêt à faire de ce sujet un thème de campagne ? C'est possible. Il devra également chercher un accord avec les collectivités locales et l'industrie du tourisme.

Ce rapport s'appuie sur les recommandations des chronobiologistes. Ils recommandent des journées moins chargées mais 5 journées de travail par semaine et des semaines mieux réparties, une alternance de 2 semaines de vacances toutes les 7 semaines travaillées. Tout cela conduit, pour maintenir le nombre d'heures de cours à amputer de deux semaines les congés d'été. Ce constat, le rapport de janvier 2011 l'avait déjà fait. Et il est réapparu à l'occasion d'une fuite le 27 mai des "pistes de travail" du comité de pilotage.

Lancé en juin 2010, le comité de pilotage chargé de réfléchir à une réforme des rythmes scolaires comprend 18 membres. Il est présidé par Christian Forestier, administrateur général du CNAM, et Odile Quintin, ancienne directrice générale de l'éducation à la commission européenne. Ils sont entourés de 16 membres,  parmi lesquels Roger Bambuck, inspecteur général, Eric Debarbieux, sociologue, Bernard Hugonnier, OCDE, Jean-Marc Roirant, Ligue de l'enseignement, Monique Sassier, médiateur de l'EN, et François Testu, JPA. Le 25 janvier 2011, le comité a remis un premier rapport qui faisait un état des lieux des consultations. "En dépit des préconisations des chronobiologistes", affirmait le rapport , "on note un attachement très fort au samedi libéré et donc au week-end de deux jours… La réduction de deux semaines des congés d'été est consentie "à la rigueur, à condition de permettre le 7/2".

jeudi 23 juin 2011

L' ESPER

Nouvelle association, créée fin 2010 dont l'objectif commun des membres fondateurs est de défendre le service public d'éducation .

L'ESPER a pour objectif de :


1.     Rassembler et promouvoir les organisations laïques d'éducation et d'économie sociale et organiser leur représentation au sein des coordinations et institutions nationales et régionales.

2.     Favoriser la mise en œuvre d’actions éducatives et solidaires convergentes dans le champ de l'éducation nationale.

3.     Animer les coordinations sectorielles : associations, coopératives, établissements sanitaires et médico-sociaux, mutuelles.

4.     Organiser et animer des rencontres, formations et débats permettant de mettre en commun des outils de réflexion et de développement à destination des responsables des organisations adhérentes.

5.     Veiller à la coordination des organisations adhérentes dans le but de privilégier les partenariats et actions cohérentes.
Les membres 

L'ESPER rassemble des organisations de l’Economie sociale partenaires de l’Ecole de la République Associations, Mutuelles, Coopératives, Syndicats.
Elles sont unies par un idéal militant partagé et portent les valeurs communes de solidarité et de laïcité, idéal d'émancipation humaine et principe constitutionnel de la République française.


Pour en savoir plus: http://www.lesper.fr/ 



Observatoire national de la sécurité


Lors de nos visites  annuelles, nous devons :
  • consulter le registre sécurité ( dates de la dernière visite des extincteurs et la bonne périodicité des exercices d'évacuation) 
  • affichage , dans chaque classe et dans chaque couloir des consignes d'évacuation 
  • vérifier l'existence de deux issues dans chaque classe et  qu'elles ne soient  pas obstruées.
  • s'informer de la date de la dernière commission de sécurité ( elle doit se trouver dans le registre) ............

Peuvent être consulté les sites:
 site de l'observatoire National de la sécurité  sur lequel vous pourrez télécharger différents textes et documents officiel pour compléter votre documentation sur la sécurité dans une école ( sécurité incendie, risques majeurs, lors des sorties scolaires....).
Sur le site Eduscol "hygiène et santé dans les écoles primaires  vous pouvez télécharger le vade-mecum du directeur d'école.

mardi 14 juin 2011

Sécurité aux abords des écoles

Alertés par les DDEN des unions locales de Sevran et de Saint Ouen, les membres du bureau ont rédigé le texte que Marie-Jo Aymard notre présidente a lu en CDEN le 14 juin.


L’Union des DDEN de la Seine-Saint-Denis a été informée par les Délégués Départementaux de l’Éducation Nationale de Sevran, de Saint-Ouen et d’autres communes du département, de la situation très difficile que connaissent les écoles publiques déstabilisées par les incidents graves qui se sont produits dans plusieurs quartiers.
Au-delà des questions de sécurité qui sont du ressort des services de la Police nationale, du Préfet et du Maire, il est indispensable de tout faire pour préserver les établissements scolaires qui doivent rester de véritables « territoires inviolables », des sanctuaires de calme et de sérénité, pour que les enseignants puissent continuer à instruire les enfants.
L’Union départementale des DDEN juge, en particulier, avec les DDEN de Sevran, que le survol des écoles par un hélicoptère, toute la journée, peut avoir plus d’inconvénients que d’avantages. Si son efficacité est discutable, le traumatisme qu’il nourrit chez les élèves et les personnels ne l’est pas. La présence discrète, aux abords des écoles Montaigne et François Villon, de brigades de sécurité, constituées par les autorités de l’Éducation nationale sous la responsabilité d’un Inspecteur d’Académie, a permis de rassurer les élèves, les familles et les personnels sans aboutir à la présence de forces policières et militaires dans les écoles .
L’Union départementale des DDEN soutient tous les DDEN, les personnels et les parents qui se sont mis au service des écoles pour contribuer à ce qu’elles conservent au maximum leur caractère de lieu d’enseignement.
Une de ses missions premières étant de veiller à la SÉCURITÉ des élèves dans et aux abords de l’école, l’union départementale des DDEN de la Seine-Saint-Denis demande à ce que solennellement à ce que celle-ci soit assurée pleinement et sans délais.

samedi 30 avril 2011

Internat d'excellence ! des efforts sont faits? !

Lu dans la lettre d'information N° 80 d'Avril 2011 de la fédération 



Une dépêche de l'AFP du 2 mars nous apprend que le ministre a donné son accord à l'ouverture de 2 732 places  labellisées "internat d'excellence" à l'enseignement privé catholique.

mardi 19 avril 2011

AVS-EVS : Réponse du Ministre de l'éducation nationale

A la suite de la lettre adressée aux parlementaires par les DDEN de la Seine-Saint-Denis, deux parlementaires de notre département ont posé une question écrite au gouvernement.
Ce sont Claude Bartolone, Député et Jacques Mahéas, Sénateur.
Voici la réponse qui a été faite à sa question par le ministre de l’éducation nationale :

Question écrite n° 16084 posée par M. Jacques MAHÉAS (de la Seine-Saint-Denis - SOC) publiée dans le JO Sénat du 18/11/2010 - page 3000
M. Jacques Mahéas attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les conditions de scolarisation des élèves en situation de handicap. En effet, leur nombre a augmenté dans les établissements scolaires depuis la loi n°2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, ce qui entraîne un besoin corrélatif d'embaucher des accompagnants scolaires. Or il constate, en Seine-Saint-Denis notamment, dans certaines communes les moins favorisées, de graves manques concernant la présence d'assistants d'éducation, d'AVS et d'EVS auprès des enfants. Les conditions de leur scolarisation ne sont donc pas assurées. Cette situation n'est pas acceptable, comme le soulignent les délégués départementaux de l'éducation nationale (DDEN) de ce département, trop de jeunes élèves ne pouvant bénéficier de la scolarité obligatoire à laquelle ils ont légitimement droit. Aussi, il lui demande quelles mesures il compte rapidement prendre afin de remédier à cette situation très préoccupante qui se dégrade de jour en jour, faute de moyens, et d'assurer l'application sans réserve de la loi du 11 février 2005. 

Réponse de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative publiée dans le JO Sénat du 14/04/2011 - page 949
La scolarisation des élèves handicapés dans les écoles et établissements scolaires publics et privés constitue une priorité du président de la République et du Gouvernement. Des efforts conséquents sont conduits par le ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative pour permettre à tous les enfants et adolescents handicapés d'accéder à la solution de scolarisation la plus adaptée à leurs besoins et aux accompagnements qui leur sont nécessaires, conformément à ce que prévoit leur projet personnalisé de scolarisation, décidé par la Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées. Des moyens d'une grande diversité sont mobilisés à cette fin : auxiliaires de vie scolaire, enseignants référents, dispositifs collectifs de scolarisation autorisant une adaptation plus importante des enseignements et facilitant dans un cadre conventionnel l'accompagnement des élèves par des services sanitaires ou médico-sociaux, actions de formation et d'information. La mise en oeuvre par le ministère de la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a produit des effets considérables : plus de 195 000 élèves sont scolarisés en milieu ordinaire à la rentrée 2010, ce chiffre devrait dépasser 200 000 au cours de l'année 2011, soit environ 45 % de plus qu'à la rentrée 2005. Au plan national, entre janvier et décembre 2010, les dotations mobilisées pour l'accompagnement individuel des élèves ont connu une progression de 12 %, tandis que le nombre d'élèves bénéficiant de cette prestation est passé de 57 042 à 66 798, soit une augmentation de 17 %. Dans le département de la Seine-Saint-Denis, les moyens mobilisés en décembre 2010 étaient de 530 ETP, soit 17 % de plus qu'en janvier 2010. Ces moyens permettent d'accompagner 1 253 élèves handicapés. 120 élèves, soit moins de 9 % du total, restent temporairement en attente d'accompagnement, en raison du temps nécessaire au recrutement effectif après la notification de la MDPH. 
Dès la rentrée scolaire 2009, le ministère a par ailleurs signé une convention avec quatre fédérations d'associations pour leur permettre de recruter les auxiliaires de vie scolaire (AVS) en fin de contrat et sans possibilité de renouvellement, de façon à assurer la continuité de l'accompagnement nécessaire à certains élèves en fonction de la nature particulière de leur handicap. À la lumière du bilan de l'année scolaire 2009-2010, et afin de garantir, quand elle est nécessaire à l'enfant, la continuité de l'accompagnement à l'école et au domicile, tout en offrant de nouvelles perspectives de carrière aux AVS, le Gouvernement a décidé de reconduire et d'améliorer ce dispositif permettant le recrutement d'AVS par des associations de personnes handicapées ou engagées en faveur des publics à besoins particuliers, avec des conditions financières renforcées : hausse des prises en compte par la subvention ministérielle des cotisations sociales, participation aux frais de gestion et de formation.  
Ce nouveau dispositif est mis en oeuvre depuis la rentrée scolaire. Une première convention-cadre a été signée à cette fin, le 1er juin 2010, par le ministre de l'éducation nationale, porte-parole du Gouvernement, en présence de la secrétaire d'État en charge de la famille et de la solidarité, avec la Ligue de l'enseignement, la Fédération générale des pupilles de l'enseignement public (FGPEP), la Fédération nationale d'associations au service des élèves présentant une situation de handicap (FNASEPH) et Autisme France. Elle a par la suite été signée par l'Union nationale des associations de parents de personnes handicapées mentales et de leurs amis (UNAPEI). Une seconde convention-cadre signée le 9 juin 2010 avec l'Union nationale de l'aide, des soins et des services aux domiciles (UNA), l'Union des associations ADMR (UNADMR), la, Fédération nationale des associations de l'aide familiale populaire (FNAAFP) et Adessa à domicile Fédération nationale (ADESSA) permet d'étendre le recrutement des AVS à des associations de service d'aide et d'accompagnement à domicile qui interviennent déjà à la maison, de façon à mettre en place une offre de service transversale à tous les lieux de vie, notamment le domicile et l'école. 
Cette coopération entre les associations, le ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative et le ministère des solidarités et de la cohésion sociale constitue une étape importante dans l'effort en faveur de la scolarisation des enfants handicapés pour lesquels la Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH) a notifié un accompagnement. 
Les efforts engagés par le ministère pour soutenir les enseignants qui accueillent des enfants handicapés et améliorer leur formation contribuent par ailleurs à une meilleure prise en compte des besoins particuliers des élèves handicapés. En complément de ces actions visant à privilégier une scolarisation de proximité dans les écoles et établissements scolaires, des efforts sont conduits pour assurer une continuité du parcours scolaire et un enseignement de qualité aux enfants et adolescents dont le handicap nécessite un séjour dans un établissement sanitaire ou médico-social, tel qu'un institut médico-éducatif, et qui ne peuvent effectuer leur scolarité à temps plein dans une école ou un établissement scolaire. Sur le plan national, on recensait à la rentrée scolaire 2009 plus de 5 250 emplois d'enseignants de l'enseignement public et 1 820 de l'enseignement privé agréé mobilisés à cette fin, complétés par un volant conséquent d'heures supplémentaires, dont le financement est à la charge du ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative.

lundi 28 mars 2011

La scolarisation des enfants handicapés


« la scolarisation des enfants en situation de handicap en Seine-Saint-Denis »


Le 14 mars dernier, les DDEN de Seine-Saint-Denis ont été invités à participer à une matinée-formation à Neuilly-sur-Marne, rencontre qui fut particulièrement riche et intéressante, sur le thème : « la scolarisation des enfants en situation de handicap en Seine-Saint-Denis ». Réunion proposée et organisée par l’union départementale, réalisée par les membres de la commission handicap dont Jean-Marc Minetto, nouvel administrateur élu et membre de la Commission des Droits et de l’Autonomie.
Après une présentation « Powerpoint » (que vous pouvez retrouver en cliquant sur ce lien) de l’évolution de la scolarisation de ces jeunes en Seine-Saint-Denis, un dialogue, questions-réponses, s’est engagé, entre les collègues animateurs et les collègues participants, sur les droits que la loi du 11 février 2005 donne aux familles et les difficultés rencontrées pour les faire appliquer…
- Problème de recrutement des Emplois Vie Scolaire (EVS) pour trois raisons essentielles :
·         Le manque de candidat dû à la précarité de l’emploi, (recrutés pour 20 heures avec une rémunération peu attractive, ils doivent être inscrits à Pôle emploi).
·         Les EVS doivent remplir des conditions très particulières de retour à l'emploi (CUI). Une personne qui souhaiterait être EVS sans être dans ce cadre, ne peut pas y prétendre, (on exclut de fait les personnes qui souhaitent postuler même diplômées)
·         Le manque d’attractivité de l’emploi  (AVS et EVS n'ont aucun statut pour pouvoir être reconnu dans le monde de l'éducation). Depuis des années il est revendiqué la pérennisation de ce personnel avec salaire et conditions de travail décentes, ainsi qu’une véritable formation et la création d’un métier reconnu.

- Problème de places dans les structures d’accueil : Il est nécessaire que le droit de préemption pour construire des établissements soit réellement appliqué, ainsi que la mise aux normes d’un grand nombre d’établissements.
- En conclusion, tout enfant a droit à une formation scolaire, nul ne peut se voir refuser le droit à l’instruction et selon la Charte des Droits fondamentaux de l’Union européenne : est interdite toute discrimination fondée notamment (…) sur le handicap (art.21). A l’évidence la loi du 11 février 2005 se révèle complexe, et ne se résume pas seulement à l’embauche d’AVS ou d’EVS. Sa mise en œuvre à besoin de la sensibilisation et de la détermination de tous les acteurs de l’inclusion scolaire et d’outils pédagogiques adaptés pour que l’inclusion scolaire de l’enfant en situation de handicap permette son inclusion sociale.

dimanche 27 mars 2011

Comment réagir aux dérives sectaires?

La MIVILUDES est une mission interministérielle instituée auprès du Premier ministre par décret présidentiel du 28 novembre 2002.
- Elle mène une action d’observation et d’analyse du phénomène sectaire à travers ses agissements attentatoires aux droits de l’homme, aux libertés fondamentales et autres comportements répréhensibles.
- Elle coordonne l’action préventive et répressive des pouvoirs publics à l’encontre des dérives sectaires et contribue à la formation et l’information de ses agents.
- Elle informe le public sur les risques voire les dangers auxquels il est exposé et facilite la mise en œuvre d’actions d’aide aux victimes de dérives sectaires. 
Comment réagir ? Qui contacter? 

jeudi 10 mars 2011

journée d'action du 19 mars 2011

A l'appel du collectif "Une école votre avenir", la journée d'actions du 19 mars devrait montrer la détermination du monde de l'école à refuser les orientations gouvernementales. "A la rentrée 2011, ce seront 16 000 postes supplémentaires qui seront supprimés, malgré l’augmentation des effectifs d’élèves", écrit le collectif. "Les conséquences auront des effets immédiats sur la taille des classes dans les écoles, les collèges et les lycées, la scolarisation des enfants de deux et trois ans, les élèves en difficulté, le fonctionnement des services et l’offre d’enseignement… Le gouvernement fait le choix de la régression. Il a fait aussi ce choix en supprimant la formation initiale des enseignants, entraînant ainsi démissions et effondrement du recrutement."

Le collectif organise des manifestations dans une soixantaine de villes, dont une à Paris Rendez-vous à 14 h Place du Luxembourg

mercredi 9 mars 2011

Port du foulard en sortie scolaire


Le ministre de l'Education nationale juge « légitime » et « justifié » de refuser qu'une mère voilée accompagne une sortie scolaire. Luc Chatel s'engage ainsi dans une nouvelle voie car jusqu'alors rien n'a permis, juridiquement, de suivre ce raisonnement. Un nouvel élément dans le débat sur la laïcité.

Luc Chatel a tranché : une directrice d'école a parfaitement le droit d'interdire à une mère en foulard d'accompagner des élèves. Le ministre de l'Education nationale a ainsi répondu, mercredi 2 mars, à la FCPE. Le syndicat de parents d'élèves s'était indigné, en février, qu'une directrice d'école de Seine-Saint-Denis ait refusé à une mère d'élève voilée d'accompagner une sortie scolaire. La FCPE, tout en rappelant son attachement à la laïcité, estime qu'il n'y a pas de fondement juridique à une telle exclusion (1).
Mais pour le ministre, qui l'explique dans une lettre au syndicat (publiée ici par Le Monde), la décision de la directrice est « aussi légitime que justifiée ». Les parents qui se proposent comme accompagnateurs peuvent être considérés comme « collaborateurs occasionnels et bénévoles du service public », et à ce titre doivent se plier au principe de neutralité et de laïcité.

Collaborateurs ou agents ?
Cette position de Luc Chatel marque un changement d'approche radical sur cette question. Car tout est question d'interprétation. Celle d'une circulaire du 18 mai 2004 sur le port des signes religieux dans les établissements scolaire. Elle interdit aux élèves, ainsi qu'aux agents du service public, « le port de tout signe d’appartenance religieuse, même discret. » Et s'applique à toutes les activités dans et en dehors de l'établissement, y compris, donc, les sorties scolaires. Mais le texte stipule dans le même temps que « la loi ne concerne pas les parents d'élèves ». Lorsque des parents accompagnent bénévolement une sortie, officiellement désignés comme « collaborateurs occasionnels », peuvent-ils être considérés comme des « agents », et non plus comme de simples parents ? Pour le ministre, la réponse est oui : ce sont des « personnels occasionnels ».
Jeannette Bougrab, le 3 mars sur RTL, est allée dans le sens de son ministre de tutelle. La secrétaire d'Etat à la jeunesse et à la vie associative affirmait que le Conseil d'Etat, dont elle est membre, « a eu l'occasion de se prononcer » sur la question de l'obligation de laïcité pour les parents accompagnant des sorties scolaires, et jugé que ces parents « ont les mêmes obligations que les fonctionnaires ». Etrange déclaration : le Conseil d'Etat n'a jamais rendu de jurisprudence sur la question. Ce mensonge est sans doute révélateur de la position délicate du ministre. Car, jusqu'à présent, les interprétations de la circulaire du 18 mai 2004 ne donnaient pas matière à interdire le port de signes religieux aux parents accompagnants.

Jurisprudence et équilibrisme
La Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations), interpellée en 2007 - avant que Jeannette Bougrab la préside brièvement - par des mères voilées exclues de même, rappelait dans une délibération que « ni le principe de laïcité, ni celui de neutralité du service public ne s’opposent a priori à ce que des mères d’élèves portant le foulard collaborent, en leur qualité de parents, au service public de l’enseignement dans le cadre d’activités éducatives et de sorties scolaires ». Une position suivie alors par le prédécesseur de Luc Chatel, Xavier Darcos.
Le Haut Conseil à l'Intégration donnait également son avis en août dernier, pour préconiser l'adoption de mesures législatives afin de « faire respecter le principe de laïcité à tous les collaborateurs occasionnels du service public ». Reconnaissant ainsi, en creux, que ce principe n'a pas légalement à s'appliquer pour le moment. Et reconnaissant aussi les limites de la loi.
Au regard du droit, la position de Luc Chatel, qui dit vouloir fixer une « règle claire », apparaît donc comme un numéro d'équilibriste. A moins qu'elle soit un signe supplémentaire que la législation est appelée à évoluer, à l'heure où un nouveau, et controversé, débat sur la laïcité est engagé par l'UMP. Le ministère, interrogé sur ce point par l'AFP, n'a pas précisé s'il entendait modifier la circulaire du 18 mai 2004.
La Halde, de son côté, est à nouveau en train d'étudier la question du port du voile et les « zones grises » de la loi. Signe que le sujet est complexe, elle vient de reporter sa délibération, d'abord annoncée pour le 28 février, au 21 mars.

jeudi 3 mars 2011

Ecoles privées : le financement

Le CNAL (Comité National d’Action Laïque) a publié sur son site internet, une fiche-action pour aider à agir concrètement. Elle est destinée aux maires, présidents des exécutifs départementaux ou régionaux, militants laïques des territoires concernés, nous sommes tous concernés !
Dans le cadre législatif actuel, il est possible de diminuer de plusieurs centaines de millions d’euros les dépenses d’argent public qui alimentent les écoles privées.

dimanche 27 février 2011

Réunion d'information : Scolarisation des enfants en situation de handicap

Pour prolonger notre enquête, sur le manque inacceptable d’Auxiliaires de Vie Scolaire ou d’Emploi Vie Scolaire dans notre département, qui vous a été diffusée dès la dernière rentrée scolaire pour vous permettre d’intervenir sur le problème dans les conseils d’école, le Conseil d’Administration de l’union départementale vous invite à participer à une réunion sur le thème :
La scolarisation des enfants en situation de handicap
en Seine-Saint-Denis

(Application de la Loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées)

·         Situation chiffrée des élèves en situation de handicap en Seine-Saint-Denis,
·         Fonctionnement de la Maison du Handicap,
·         Fonctionnement de La Commission Départementale des Droits et de l’Autonomie,
·         L’École et le Handicap : l’orientation, l’aménagement, les dispositifs,
·         Grande difficulté scolaire : Comment aider les familles ou les écoles.



le Lundi 14 mars 2011

de 9h 30  à 12h
à la Maison du Temps Libre de Neuilly-sur-Marne



Exposé de Jean-Marc MINETTO, administrateur départemental et membre de la Commission des Droits et de l’Autonomie au sein de la Maison du Handicap 93 et réponses aux questions qui ne manqueront pas de se poser en regard de la laïcité et de l’intégration dans nos écoles, des enfants en situation de handicap.

*****

A l’issue de la réunion, si vous le désirez, vous pourrez déjeuner sur place, pour un prix raisonnable, dans le Restaurant municipal d’Insertion Professionnelle « Le Martin Pêcheur ».
Afin de faciliter le travail de notre collègue et ami responsable de la restauration, d’avance merci de vous inscrire avant le 8 mars auprès de :

Monsieur Jean-Pierre MALJEAN : jean-pierre.maljean@orange.fr

ou Tél: 06 19 94 69 10  (merci de lui laisser votre message)