jeudi 29 mai 2014

Retour d'expérience sur la mise en place des nouveaux rythmes scolaires


L'Union Départementale des DDEN de Seine Saint Denis organise le mercredi 4 juin  2014 une réunion intitulée « retours d'expériences sur la mise en place des nouveaux rythmes scolaires ».                                                      

Nous  invitons à cette réunion l'ensemble  des Inspecteurs de l'Éducation Nationale, les maires délégués à l'Éducation de Seine Saint Denis et bien sûr tous les DDEN du département . Des associations départementales et syndicats seront également invités à titre d'auditeur.

Nous demanderons aux élus, à deux coordinateurs, à deux enseignants, et à deux animateurs de nous expliquer la manière dont a été mis en place la réforme dans leur ville( Bondy et le Pré saint Gervais) , les difficultés rencontrées, la manière dont elles ont été surmontées, et aussi les réussites.

Ensuite, les participants de la salle  questionneront sur des sujets concrets, les acteurs afin d'aborder les points importants évoqués.

Cette réunion n'aura pas pour but de juger du bien-fondé ou non de la réforme, mais bien de permettre aux personnes qui devront mettre les nouveaux rythmes en place dans leur ville d'être mieux armé en profitant de l'expérience concrète des précurseurs.


Nous espérons que cette réunion aidera à une bonne mise en place de la réforme favorisant le bien-être des enfants.

Ce n'est pas une réunion publique mais si vous souhaitez y participer, merci de  remplir le bulletin de participation  ( cliquer sur le lien du bulletin) et nous le renvoyer.

mardi 13 mai 2014

VIVRE ENSEMBLE


















En mai 2013, l'amicale laïque de Tremblay-en-France, organisait une réflexion avec  le philosophe Henri Pena Ruiz  sur ce que pouvait être une morale laïque.
Ils ont prévu une seconde conférence pour s'interroger et réfléchir  sur qu’est ce que vivre ensemble ? en partenariat avec la ville de Tremblay, l'institut technologique et le centre civique d'études du fait religieux 

Samedi 24 mai à 13h45 
dans l'amphithéâtre de l'IUT 
3 rue de la Raperie 
93290 Tremblay-en-France



mercredi 30 avril 2014

Les rythmes de l'enfant , ne pas perdre de vue l'essentiel.

 

Ne pas perdre de vue l'essentiel : les rythmes de l'enfant 
Après avoir pris connaissance des « adaptations » envisagées par le ministre de l'Education nationale, l'Observatoire des rythmes et des temps de vie de l'enfant et des jeunes (ORTEJ) rappelle que la question des « Rythmes scolaires » doit bien s'inscrire dans le cadre d'une politique qui respecte au mieux l'enfant et ses rythmes, sa réussite et son épanouissement. Aussi est-il demandé aux responsables des « nouvelles expérimentations » d'être attentifs aux aspects essentiels du respect des rythmes de l'enfant, cruciaux pour l'ORTEJ, aspects qui sont résumés dans les quatre recommandations formulées ci-dessous.
- La journée de six heures expérimentée depuis plus d'un siècle a montré ses limites à travers les résultats des différentes enquêtes internationales. Il est aberrant d'autoriser son maintien pour quelques raisons que ce soient. Il est important que cette journée soit régulièrement plus courte. L'aménagement du calendrier scolaire ne peut s'envisager que dans cette optique.
- Le vendredi après-midi doit exclusivement être réservé aux enseignements. En effet, plus la coupure du weekend est longue, plus la reprise des apprentissages scolaires est difficile. De plus si tel n'était pas le cas, les activités complémentaires de l'école n'étant pas obligatoires, la coupure du week-end se ferait ressentir encore plus longtemps (lundi, mardi matin) et plus négativement (fatigue, performances scolaires plus faibles).
- Toutes les petites vacances, notamment celles d'automne, durent deux semaines. Il a été montré que seul un minimum de deux semaines de vacances permet le repos et la détente.
- Les évaluations des « nouvelles expérimentations » en matière d'aménagement ne se limitent pas à des statistiques. Elles doivent étudier la qualité des apprentissages » et également les conséquences sur les comportements et les rythmes de vie des enfants dans et en dehors de l'école.
Sans la prise en considération des quatre clauses précédentes, l'ORTEJ considère que « les nouvelles expérimentations » ne respectent pas les « rythmes naturels d'apprentissage et de repos des enfants afin de favoriser la réussite de tous à l'école primaire », conformément au décret du 24 janvier 2013.
Contact presse : François TESTU : 06 38 67 30 22

L'ORTEJ a pour objectif principal de développer les échanges, les analyses, les évaluations et les recherches scientifiques pour une meilleure prise en compte des rythmes de vie et des besoins éducatifs des enfants et des jeunes.
L'ORTEJ est composé entre autres de :
L'ANDEV, l'ATPS, la CASDEN-BP, la FDDEN, les EEDF, la FCPE,
l'équipe recherche Société, Education, Travail (U. de Tizi-Ouzou), l'OCCE, le SE-UNSA, le SGEN- CFDT, le SIEN, le SNPDEN, l'Université de Tours.
A.Carayon (personne qualifiée), R.Clarisse (M.C. Université de Tours), J.Durand (Directeur honoraire de l'IUFM d'Orléans-Tours), S.Estaun (P.U, Université Autonome de Barcelone), G.Fotinos (Inspecteur général honoraire de l'EN- Chercheur), N. Le Floc'h (M.C. Université de Tours), L. Marouf (M.C. Université de Tizi-Ouzou), A. Reinberg, Chronobiologiste, Fondation Rothschild), F.Testu (P.U. Chronopsychologues, Université de Tours) Paris, Y. Touitou, (Chronobiologiste, P.U, Pitié Salpêtrière).


Communiqué de l'ORTEJ du 29 avril 2014

dimanche 6 avril 2014

Le regard inquiétant de l'ergonome sur les classes

Lu dans le café pédagogique

Les écoles sont-elles adaptées au corps des enfants ? 
Ou au contraire posent-elles des problèmes de santé ? 

Ergonome, Catherine Bonnety travaille en entreprise à améliorer l'adaptation des postes de travail à la santé des salariés. Mais c'est aussi une mère de famille qui visite école et collège. Sans que ces visites puissent représenter une étude représentative, les constatations  de C Bonnety mettent ce que nous savons tous dans une perspective de santé qui intéressera les élus des CHSCT et les enseignants en général, sans parler des parents...

Rencontrée au congrès de l'AFPSSU, une association qui regroupe des infirmières, assistantes sociales et médecins scolaires, Catherine Bonnety, ergonome, croise pour nous ses constatations dans une école et quelques collèges avec les normes de santé existantes. A défaut d'ergonome au sein de l'éducation nationale, et sans prétendre faire des ces constations une véritable enquête officielle, les constatations de C Bonnety interrogent l'Ecole.

Aux casques !
 "Si les élèves et les enseignants étaient des travailleurs régis par le Code du travail, tous porteraient des casques acoustiques en permanence", explique C Bonnety. Elle a effectué un relevé du niveau du bruit dans une école primaire sur toute une journée. La valeur moyenne est de 79 db. Or à partir de 80 db, le code du travail impose le port d'un casque. Cela peut monter à 126 db. On est en moyenne au dessus des 55 db qui est la barre pour un travail exigeant de la concentration. Autrement dit il y a bien un problème de santé sur le plan auditif dans les écoles pour les enfants et les enseignants. Pour C Bonnety il faudrait au minimum qu'il y ait une bonne isolation acoustique dans les locaux nouveaux. Il en va de la santé mais aussi de la capacité de concentration des élèves.

Scoliose et lordose entrent à l'école
 C Bonnety a constaté qu'une part non négligeable du mobilier scolaire à l'école reste composée de blocs chaise et tables reliées entre eux.  Les enfants ne peuvent pas ajuster ce mobilier à leur morphologie. "Or on a tous besoin de régler le mobilier à notre corps", explique-t-elle. Cela concerne aussi les enseignants. Elle a observé de longues stations debout près du tableau, une situation qui est mauvaise pour la santé. "Si les enseignants étaient régis par le code du travail ils seraient en droit de réclamer des sièges d'assise haute, comme des tabourets, pour se reposer régulièrement".

Lumière et toilettes
 La qualité de l'éclairage est aussi fort variable selon les établissements. Il faudrait au moins 300 lux dans les salles de classe. L'usage du Tableau Blanc Intéractif dans des salles sans rideaux a souvent aggravé les choses. 
C Bonnety ne développe pas la question des toilettes qui vient de faire l'objet d'un rapport officiel. 
"Si les enseignants et les élèves étaient dans une entreprise, ils pourraient exiger un cabinet et un urinoir pour 20 hommes et 2 cabinets pour 20 femmes. Les toilettes doivent être nettoyées au moins une fois par jour et disposer de papier, savon, essuie mains".

Pour C Bonnety cette situation s'explique par la complexité administrative des établissements scolaires avec un personnel d'Etat et des locaux généras par des collectivités territoriales.  "On impose des règlements aux entreprises en matière de santé au travail. Il est regrettable que l'Education nationale, à qui on confie nos enfants, n'ait pas de règles", dit C Bonnety. "Il faut au minimum que les constructions neuves suivent les normes officielles".


François Jarraud

dimanche 9 février 2014

L’assemblée générale des DDEN du Val de Marne du 8 février 2014


La semaine dernière, lors de notre assemblée générale, nous avions eu le plaisir d'accueillir la Présidente de l'union départementale des DDEN du Val de Marne.
Ce samedi, nous avons répondu à  son invitation d'assister à leur AG et nous avons été heureux d’y participer.
Nous avons apprécié le discours d’introduction de Mylène Rossignol  qui après avoir rappelé « l’impartialité et l’indépendance du DDEN » (plutôt que neutralité) a fait un historique de la fédération  nationale des DDEN. 
Cette année est l’année du 100ème congrès bien que le premier congrès eut lieu  en 1907 au sein de la ligue de l’enseignement public.
Dans un exposé très humaniste et avec beaucoup de sensibilité mais également de conviction, Madame Laporte  l’Inspectrice Académique du Val de Marne , souhaite que tout soit mis en œuvre pour que l’école résiste aux intérêts  particuliers, à l’individualisme,  à l'égoïsme. Elle explique qu'il ne faut pas que les  rythmes scolaires paralysent et mettent à mal cette réforme de refondation de l'école. Elle rappelle que nous avons une responsabilité collective  pour que le lien de confiance  entre la société et son école  soit restauré. On ne doit pas céder au pessimiste. Elle pense que si nous n'arrivons pas à reconstruire cette école maintenant (école qui avait été mise à mal), nous passons à côté d'une chance historique.
Elle souligne notre rôle de médiateur. Elle explique que le DDEN  dans les conseils d’école fait entrer une vision impartiale pour permettre de garder à l’esprit l’intérêt général et les valeurs de l’école publique et laïque.
Le rapport moral posait la question de savoir ce que penserait Diderot aux valeurs émancipatrices de l’enseignement et la définition de l’OCDE sur l’instruction aujourd’hui ?
Les commissions, enquête départementale sur la scolarisation des enfants porteurs d’handicap, synthèse des visites d’école, et celle des écoles fleuries ont présenté la synthèse de leur travaux.
Un directeur d'école du Maine et Loire (action parrainage entres des écoles du 94 et des écoles de ce département) nous a fait un rapide descriptif de la situation de l’école publique dans son département. L'École Publique y est en concurrence avec l’école privée. Il explique qu’alors que vient d'ouvrir le premier lycée public, il n'y a aucun collège public. Les jeunes sont donc obligés de passer par le privé. Guy Georges, présent, a expliqué que cette situation était inacceptable et que l'état (Ministre de l'éducation et premier ministre a été prévenu a plusieurs reprises
Les échanges  sur la refondation de l’école ont été nombreux et courtois
Merci à l’Union Départementale du Val de Marne pour leur accueil.
Nous avons proposé d'instaurer des contacts réguliers entre nos unions afin d'échanger sur nos pratiques. 

mardi 4 février 2014

ASSEMBLEE GENERALE 2014

 L’assemblée générale des Délégué départementaux de l’Éducation Nationale s’est tenue samedi 1er février à Livry-Gargan en présence de nombreux DDEN.  
Marie José Aymard  a ouvert notre séance de travail,

 puis a donné la parole à Nicole Weintraub présidente de la délégation de Livry-Pavillons, délégation qui avait cette année organisée cette assemblée



Monsieur Calmat  nous a souhaité dans son discours de bienvenue  nous  une bonne matinée de travail.








Guy Georges, a fait un exposé sur « Quelle école de la République pour le 21ème siècle et quelle place pour les DDEN dans cette école » et qui a lancé un débat sur le rôle de l’école aujourd’hui.




mardi 28 janvier 2014

Un point sur la « théorie du genre » et l’école

  • .Pour permettre de répondre à tous ceux  qui se questionnent sur la polémique actuelle  et revenir a l'essentiel.  Lire l’article sur le café pédagogique

  • Qu’est-ce que la  « théorie du genre » ?
En réalité c’est un projet nommé « ABCD de l'égalité » destiné à lutter à l'école contre les stéréotypes de genre : « Transmettre des valeurs d’égalité et de respect entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, est une des missions essentielles de l’école, au fondement de la réussite de tous les élèves, les filles comme les garçons. »
Pour en savoir plus , voir les outils pédagogiques proposés et tester vos connaissances sur l’égalité visiter le site du CNDP 


mardi 31 décembre 2013

2014

Le conseil d'administration de l'Union Départementale  des délégués départementaux de l'Education Nationale de Seine saint Denis vous présente leurs meilleurs voeux de santé et de bonheur.
Il formule des souhaits sincères de réussite de la refondation de l'école dans l'intérêt de chaque enfant ainsi que de leur bien être à l'école, sans oublier la réussite de notre 100ème congrès.




lundi 25 novembre 2013

RECOMPENSE DEPARTEMENTALE



mercredi 20 octobre  
Une centaine élèves des écoles du département, ayant participé au concours écoles fleuries, se sont retrouvés à la Salle des Fêtes de Livry- Gargan pour participer à une représentation rythmique interactive.

Les enfants accompagnés chacun d’un parent ont pu assister et participer à un spectacle de percussions animé par Eric Batéké Charlec de FOLA PERCUSSION  




Accompagné d’une animatrice,  une quarantaine d’enfants de 4 à 10 ans ont joué pour la première fois du djembé . IL a su développer leur écoute pour  qu’ils puissent suivent des rythmes accompagnés de chant ; les enfants dans la salle marquaient le rythmes en frappant des mains 




 Ils ont terminés par danser devant la scène alors que des parents, des enseignants et des DDEN avaient pris leur places devant un djembé. 



À l’issue de ce moment de rythmes, de convivialité et de partage les écoles primées ont été invités à monter sur scène pour recevoir livre et diplôme.  Quelle fierté et quelle joie pour les enfants ! 


Trois écoles du département  recevront un prix national et des représentants  assisteront en avril à la remise de prix à Paris au lycée Louis Legrand.